Numa

Signification:

Numa signifie beau, agréable en arabe.

Numa est aussi  le dérivé de Numidic qui désigne le nom d'un roi de Rome, en grande partie légendaire, successeur de Romulus. Son nom est tiré du grec nomas qui signifie "la loi".

Fréquence:

Ce prénom rare est porté par près de 700 personnes en France. Il ne devrait pas être attribué à plus de 50 bébés en 2010.

Fête:

Le 9 août.

Caractérologie:

Ténacité, méthode, engagement, sens du devoir, fiabilité.

Vous êtes avant tout un individu profondément sensible et émotif, en qui tout retentit et se marque en profondeur. Cette grande sensibilité explique vos réticences et votre susceptibilité.

Vous sentant vulnérable, vous mobilisez constamment vos énergies à prendre des précautions. Car si vous vous laissiez aller à la sensibilité, on pourrait ne faire de vous qu'une bouchée ! Si vous éprouvez le besoin de vous protéger en ne vous embarquant pas dans n'importe quelle aventure, vous estimez ne faire preuve que d'une prudence parfaitement légitime.

Vous ne pouvez vous empêcher de réagir d'une façon très émotionnelle à votre environnement. Vos sentiments, vos sensations joueront toujours un rôle important dans votre vie. Mais c'est à vous de les canaliser, comme par exemple de ne les laisser s'exprimer qu'au bon moment. Dans ces conditions, la permanence de vos émotions peut faire votre force ; mais elle peut aussi, bien évidemment, être pour vous un handicap.

Profondément rattaché à l'enfance, vous avez plus qu'un autre du mal à accepter de couper le cordon ombilical et à passer au monde des adultes. Votre inconscient est tout entier relié à la petite enfance. Votre regret d'un passé à jamais disparu est compensé par une vie imaginative intense à travers laquelle vous tentez de retrouver sensations ou émotions lointaines, ou de vous construire un monde qui ressemblerait au paradis perdu.

Vous êtes incapable de méchanceté. Loué ou calomnié, caressé ou battu, votre réaction est presque toujours ce sourire que d'aucuns pourraient parfois qualifier de stupide. Ne faisant jamais de mal même à une mouche, il vous est impossible de croire qu'il existe des gens sans scrupules qui peuvent vous nuire en trouvant en vous une victime presque consentante.

Vous détestez le mensonge, la duplicité, et tenez à votre réputation d'intégrité et de sincérité comme à la prunelle de vos yeux. Votre tolérance est légendaire. Mais vous devriez vous méfier de votre naïveté et de votre crédulité excessives. En effet, vous êtes très enclin à prendre pour argent comptant tout ce qu'on vous raconte, vous exposant ainsi à bien des déboires et déceptions.

Toute votre vie, vous cherchez à éviter ou à désamorcer les situations de tension ou de conflit. Vous fuyez querelles et disputes comme la peste. Vous accepteriez volontiers de perdre la face ou de l'argent plutôt que de déplaire aux autres.

Autre:

Numa Pompilius, le second des sept rois traditionnels de Rome, transforma et modernisa le calendrier romain (715-673 av. J.-C.).

Et aussi: 

 -  Numa est un petit village américain, situé dans le comté d'Appanoose et l'état d'Iowa.
Le village s'étend sur 1,2 km² et compte 109 habitants depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 94,8 habitants par km² sur le village.
Entouré par Cincinnati, Plano et Seymour, Numa est situé à 60 km au Sud-Ouest d'Ottumwa la plus grande ville aux alentours.


-  Le stade Numa-Daly, situé dans le quartier de Magenta à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, dispose d'une capacité de 10 000 places, ce qui fait de lui le plus grand stade de l'île. Son nom fait référence à un footballeur notoire Calédonien. Ce stade accueille les matches de Super Ligue (Championnat néo-calédonien) et a notamment reçu le jubilé de Christian Karembeu le 31 mai 2008, pour lequel se sont déplacés la majorité des joueurs de l'équipe de France championne en 1998.



-  Numa Numa est un phénomène internet basé sur la chanson Dragostea Din Tei du groupe moldave O-Zone. « Numa Numa » se réfère tout particulièrement à une vidéo Flash diffusée en 2004 d'un jeune américain, Gary Brolsma, faisant un playback de la chanson devant sa webcam.
L'expression « Numa Numa » provient du refrain de la chanson, « nu mã, nu mã iei » qui signifie dans le texte « (tu) ne prendras pas, ne me prendras pas ». Gary Brolsma a publié pour la première fois sa « Numa Numa Dance » sur le site Newgrounds le 12 décembre 2004. Depuis cela il y a eu plus de 42 597 821 visites, et ce cas a été le plus cité dans des centaines de sites internet et de blogs. Il a même été diffusé sur ABC (dans Good Morning America), sur CNN, et sur VH1 (dans Best Week Ever).


 

Photo de Gary Brolsma.


La vidéo de « Numa Numa » de Gary Brolsma est du coup devenue une des vidéos en ligne les plus célèbres depuis la naissance du World Wide Web. Même sa vidéo aura rendu populaire plusieurs chansons du groupe O-Zone, qui n'était pas bien connu avant cette vidéo que Gary Brolsma a créée.

Gary Brolsma, ayant apparemment fini par accepter sa notoriété a tourné dans un nouveau clip intitulé « new numa » (la vidéo), mais elle eut beaucoup moins de succès.

 
 
Personnalités: 

                                     Roi

 - Numa Pompilius est le deuxième roi légendaire de Rome (-715, -673).

Son histoire est considérée comme une légende à cause du grand nombre de données historiques divergentes ou invraisemblables écrites à son sujet. La plus célèbre d'entre elles voulait qu'il ait été un disciple ou un ami de Pythagore, qui est probablement mort autour de l'an -500.

Après la disparition de Romulus, le fondateur de Rome, et un interrègne de plus d'un an, les Romains appelèrent au pouvoir le gendre du roi Titus Tatius, un Sabin réputé pour ses vertus : Numa Pompilius. Ce faisant, ils se dotaient d'un roi qui serait loyal aux deux tribus qui habitaient maintenant Rome.
Selon les récits de Plutarque, Numa était le cadet des quatre fils de Pomponius, né le jour de la fondation de Rome. Il mena une vie de discipline stricte et bannit toute forme de luxe de sa maison. Titus Tatius, roi des Sabins et collègue de Romulus, lui donna sa fille unique Tatia en mariage. Après treize années de vie commune, la princesse mourut. Cet événement tragique poussa Numa à se retirer à la campagne.
Numa était âgé de près de quarante ans lorsqu'on lui offrit de devenir roi. Il vivait « dans une ville sabine célèbre que l'on appelait Cures et d'après laquelle Romains et Sabins s'étaient donnés le nom conjoint de Quirites ». Bien qu'il refusât tout d’abord l'offre, son père et Marcius Ier le convainquirent d'accepter. Lorsqu'il mourut de vieillesse en -673, il y eut un nouvel interrègne, puis le peuple romain choisit pour roi Tullus Hostilius.Numa Droz, né le 27 janvier 1844 à La Chaux-de-Fonds et décédé à Berne le 13 décembre 1899 est un homme politique suisse, un graveur et un instituteur, originaire du Locle et de La Chaux-de-Fonds. Il fut conseiller fédéral de 1876 à 1892. Elu à 31 ans, il est aujourd'hui encore le plus jeune Conseiller fédéral que la Suisse ait connu depuis 1848. Il est initiateur d'une réforme du Conseil fédéral instituant un véritable département des affaires étrangères, alors que jusque-là ce poste était occupé chaque année par un membre différent du collège gouvernemental.
 

                             Politicien

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Numa Droz, né le 27 janvier 1844 à La Chaux-de-Fonds et décédé à Berne le 13 décembre 1899 est un homme politique suisse, un graveur et un instituteur, originaire du Locle et de La Chaux-de-Fonds. Il fut conseiller fédéral de 1876 à 1892. Elu à 31 ans, il est aujourd'hui encore le plus jeune Conseiller fédéral que la Suisse ait connu depuis 1848. Il est initiateur d'une réforme du Conseil fédéral instituant un véritable département des affaires étrangères, alors que jusque-là ce poste était occupé chaque année par un membre différent du collège gouvernemental.



Fils d'Eugène Droz, horloger, et de Louise-Elise Benguerel-dit-Perroud, Numa Droz vit une enfance relativement difficile. Son père meurt alors qu'il n'a que 6 ans et sa mère assure dès lors seule la conduite familiale. Numa Droz effectue en 1858-1859 un apprentissage de graveur en horlogerie dans l'entreprise Grandjean & Perrenoud de La Chaux-de-Fonds.
S'imaginant missionnaire, Numa Droz est répétiteur et surveillant à l'école-asile de Grandchamp à Boudry dès 1859. Il y apprend les langues et y forge sa foi et ses convictions. Il y rencontre également Félix Bovet, qui deviendra par la suite son confident. Sa demande est toutefois refusée par le Comité des missions. Il retourne donc à son métier de graveur.
Il prépare ensuite, en autodidacte, un brevet de capacité pour l'enseignement primaire qu'il acquiert en 1862. Entre 1862 et 1864, il enseigne à Chaumont, sur les hauteurs de Neuchâtel puis dans cette ville.
Il entre très jeune en politique puisqu'il devient à 20 ans, en 1864, rédacteur du National Suisse, le journal officiel du Parti radical-démocratique, auquel il contribua jusqu'en 1871. Il est élu au Grand Conseil neuchâtelois en 1869 et au Conseil d'État deux ans plus tard, le 2 juin 1871, à 27 ans. Il est chancelier d'État en 1872 (jusqu'en 1898, ce poste est occupé par un conseiller d'État). Il reste au Conseil d'État jusqu'au 31 janvier 1876, date de son entrée en fonction en tant que conseiller fédéral. Numa Droz n'a jamais présidé le Conseil d'État. A l'exécutif cantonal, Numa Droz hérite du département de l'instruction publique et des cultes. Il met en place la loi ecclésiastique, qualifiée de « Loi Numa Droz », dans laquelle il montre son attachement à un État laïque et à une église contrôlée par ce dernier. Destinée à réduire l'influence de l'église dans la société neuchâteloise, cette loi provoque une séparation au sein de l'église réformée neuchâteloise et la création de l'Église indépendante (la branche indépendante et la branche dite « Nationale » fusionneront à nouveau en 1943 au sein de l'EREN). Il réforma également l'école primaire et rendit facultatif l'enseignement de la religion.
En 1872, il accède au Conseil des États, chambre qu'il présidera brièvement en 1875.

                            Historien

-   Numa Denis Fustel de Coulanges (Paris, 18 mars 1830 - Massy, 12 septembre 1889) est un historien français. Son ouvrage le plus connu est La Cité antique, paru en 1864. Il est aussi l'auteur antiquiste et médiéviste de la monumentale Histoire des institutions politiques de l'ancienne France qui a influencé plusieurs générations d'historiens jusqu'à Marc Bloch.
Numa Denis Fustel de Coulanges est issu d'une famille de Bretagne installée à Paris. Il a pour père un lieutenant de vaisseau qui décède peu après la naissance de son fils. Fustel est alors recueilli par son grand-père qui le fait admettre au lycée Charlemagne à Paris, grâce à l'amitié qu'il entretient avec M. Massin.

 

Professeur de seconde au lycée d'Amiens en 1856, Fustel de Coulanges est reçu l'année suivante agrégé des lettres. Il soutient en 1858 une thèse sur l'historien grec Polybe et une autre en latin sur les Vesta, à un moment où les questions touchant les origines indo-européennes sont très discutées. En 1860, il est nommé professeur d'histoire à l’université de Strasbourg. Rapidement les cours de ce jeune universitaire sont très suivis. En 1862 et 1863 Fustel traite de « La famille et de l'État chez les Anciens » ; le cours devient un livre au printemps 1864. Sur les conseils de Guizot, Fustel postule pour un des prix Montyon de l'Académie française et l'obtient. En août 1865, il signe un contrat avec Hachette, dès lors rééditions et réimpressions se succèdent régulièrement.

Enseignant capable d'attirer à lui seul de nombreux disciples par la qualité de son travail et l'ascétisme intellectuel auquel il se soumet, C'est aussi un innovateur qui engage l’historiographie française sur des voies nouvelles. Pour lui, l'engagement politique, cher à Jules Michelet ou Augustin Thierry, devrait être écarté afin d'éviter toute idée préconçue et favoriser autant que possible la vérité historique. Dans La Cité antique, Fustel affirme que l'imitation maladroite de l'Antiquité par les révolutionnaires a conduit à la Terreur. La Cité antique en effet plusieurs « révolutions » de la période antique et se conclut par l'avènement du christianisme, ce qui fait que cette œuvre est longtemps passée comme un hommage rendu au génie du christianisme. Fustel a, par ailleurs, longtemps souffert de cette réputation de clérical et de bonapartiste. En 1876, Ernest Bersot, son prédécesseur à l'École normale supérieure, écrit au ministre de l'Instruction publique: « Rassurez-vous, je viens de causer avec M. Fustel de Coulanges... il n'est que français et libéral », En 1878, il obtient la première chaire d'histoire médiévale à la Sorbonne, sur la proposition de Gambetta. Il est également membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

Quoique dépassée aujourd'hui compte tenu des recherches récentes, l'œuvre de Fustel reste encore précieuse par sa qualité intrinsèque mais surtout par les efforts de l'auteur pour reconstituer avec le plus d'exactitude possible les sentiments et les besoins des hommes du temps passé. Son influence est importante, notamment pour ce qui est de l'interprétation du rôle fondamental que joueraient les religions dans la structuration des sociétés. Le sociologue Émile Durkheim dédicace ainsi sa thèse d'université à la mémoire de Fustel de Coulanges.

                             Sociologue

-  Numa Murard est un sociologue français, professeur de sociologie à l'université Paris VII - Diderot et à l'EHESS.



Son travail de recherche s'effectue dans un domaine délimité par la sociologie de l'État-providence, d'un côté, et, de l'autre, la sociologie des sociabilités et solidarités. Il participe à la rédaction des revues L'homme et la société et Mouvements. Il a été membre du Centre d'études, de recherches et de formation institutionnelles (CERFI) créé par Félix Guattari.

                             Peintre

-  Numa Marzocchi de Bellucci est un artiste peintre français, né à Paris en 1846 et mort en 1930 à Jaunay-Clan (Vienne), âgé de 84 ans.
Issu d'une famille originaire d'Italie, Numa Marzocchi de Bellucci est le fils du peintre Tito Marzocchi de Bellucci (1800-1871) avec lequel il apprend le métier. Il intégre ensuite l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris à l'Atelier d'Alexandre Cabanel (1823-1889) avec lequel il va se perfectionner. Sa mère et celle de Gustave Eiffel,dont il fut l'ami, étaient cousines germaines.
Il épouse à Alger en 1876, une demoiselle Alexandrine Lucile Esquier, interprète et traductrice d'arabe, dont il aura six enfants et dont il se sépara. Naturalisé français en 1891, il épousera en secondes noces à Paris, en 1908, Marie Cécile Pousset. Il a vécu en Algérie, à Paris, au Chesnay et à Poitiers. Il occupe un atelier rue Caulaincourt en 1907 à Paris.
À partir de 1876, à Alger, il peint des scènes orientalistes (portraits, paysages, intérieurs mauresques, casbah, etc).
En 1885, il commence ses recherches sur les fresques « portatives » et après un voyage à Milan et Assise, il met au point un procédé de fresques sur toiles. En 1895, il reçoit un médaille d'or pour ses travaux. En 1925, il publie enfin ses « secrets » pour rentoiler sa fresque.
Il meurt à l'âge de 84 ans, à Jaunay-Clan, dans la Vienne.

                             Acteur

-  Numa-Polydore Hæring, dit Numa, était un acteur français, né à Vincennes le 25 avril 1800, et décédé à Sarcelles le 29 septembre 1869.
De Manne et Ménétrier (Galerie historique des acteurs français, mimes et paradistes, Lyon, Scheuring, 1877) ont reproduit son acte de naissance à Vincennes. Il était fils du tailleur Henri-Christophe-Daniel Hæring et de Marie-Madeleine Guillaumont. Henry Lyonnet, dans son Dictionnaire des comédiens, a repris cette information, qui est aujourd'hui confirmée. Marié à la comédienne Eugénie Sauvage, il eut un fils qui fit également carrière sous le nom de Charles Numa.

1837 : Sans nom ! ou Drames et Romans d'Emmanuel Théaulon et Edmond de Biéville, Théâtre du Gymnase
1838 : Un ange au sixième étage de Stephen Arnoult et Emmanuel Théaulon, Théâtre du Gymnase
1840 : Bocquet père et fils ou le Chemin le plus long d'Eugène Labiche, Marc-Michel et Paul Laurencin, Théâtre du Gymnase
1848 : À bas la famille ou les Banquets d'Eugène Labiche et Auguste Lefranc, Théâtre du Gymnase
1850 : Les Petits Moyens d'Eugène Labiche, Gustave Lemoine et Adrien Decourcelle, Théâtre du Gymnase
1852 : Deux gouttes d'eau d'Eugène Labiche et Anicet Bourgeois, Théâtre des Variétés
1853 : Un ami acharné d'Eugène Labiche et Alphonse Jolly, Théâtre des Variétés
1853 : On dira des bêtises d'Eugène Labiche, Alain Delacour et Raymond Deslandes, Théâtre des Variétés
1853 : Un notaire à marier d'Eugène Labiche, Marc-Michel et Arthur de Beauplan, Théâtre des Variétés
1856 : Les Cheveux de ma femme d'Eugène Labiche et Léon Battu, Théâtre des Variétés
1857 : Un gendre en surveillance d'Eugène Labiche et Marc-Michel, Théâtre du Gymnase
1861 : Le Mystère de la rue Rousselet d'Eugène Labiche et Marc-Michel, Théâtre du Vaudeville
1862 : Les Petits Oiseaux d'Eugène Labiche et Alain Delacour, Théâtre du Vaudeville

-  Numa Sadoul (né le 7 mai 1947 à Brazzaville) est auteur, comédien et metteur en scène français.

Il a vécu en Afrique et à Madagascar avant de se fixer sur la Côte d'Azur en 1966. Écrivain, interviewer et homme de presse, il est également homme de scène au théâtre et à l'opéra. Sa passion pour la bande dessinée lui a valu une Maîtrise de Lettres sur ce sujet à l'Université de Nice en 1971.

                                   Chansonnier

-  Charles Bessat dit Numa Blès (23 octobre 1871, Marseille – 1917, Marseille) est un chansonnier et goguettier français, marseillais, parisien et montmartrois.



Il commence sa carrière de chansonnier dès sa sortie du collège et fonde dans sa ville natale, en 1891, en collaboration avec Théodore Flaville, un cabaret de chansonniers phocéens, la Lune-Rousse.
En 1893, une tournée de Montmartrois de passage à Marseille emmène Numa Blès, qu'elle charge de mettre en couplets l'actualité. Il gagne la capitale et, le 2 novembre de la même année, entre au Cabaret des Éléphants, dirigé par Eugène Lemercier ; il passe ensuite au Chat-Noir (1894-1895) ; puis aux Quat'-z-Arts (1895-1896) ; entre au Carillon, où il reste trois ans, chantant en même temps au Violon, au Chien-Noir, aux Noctambules et au Cabaret des Arts, dont il fait l'ouverture ; en 1899, il fait partie de la troupe du Tréteau-de-Tabarin et publie à l'Évènement, une série de nouvelles ; en 1900, il chante à l'Exposition, où il organise la « Fanfare de la Maison du Rire ». Il est en 1902 au Grillon avec Marcel Legay.
De 1902 à 1904 il voyage autour du monde et en donnant des récitals en compagnie du chansonnier Lucien Boyer.
En collaboration avec Dominique Bonnaud il crée en 1904 le célèbre cabaret Le Logiz de la Lune Rousse qui prend par la suite le nom abrégé de La Lune Rousse. Ami d'Erik Satie, il compose avec lui la revue Dévidons la bobine d'où est tirée la chanson La Diva de l'Empire, écrite en collaboration avec son ami Dominique Bonnaud.
Numa Blès est admis à la goguette du Cornet lors de son 180e dîner, organisé le 1er avril 1914 à la Taverne de Paris, 3 avenue de Clichy. Il y entre ce soir-là, ainsi que Dominique Bonnaud, Henry Grégoire et Louis Schmoll.
Il meurt à l'âge de 46 ans en 1917 à Marseille.

                              Sportif

- Numa Monnard, joueur de football suisse et meilleur buteur de la saison 1937/38.  

- Numa Andoire est un ancien footballeur et entraîneur français né le 19 mars 1908 à Coursegoules (Alpes-Maritimes) et mort le 2 janvier 1994 à Antibes (Alpes-Maritimes).
Il a évolué comme défenseur au Red Star avant-guerre. Il avait été retenu pour la Coupe du Monde en 1930 à Montevideo mais n'a jamais joué avec les tricolores.
Il a entraîné l'OGC Nice avec succès, remportant le Championnat à deux reprises en 1951 et en 1952, et la Coupe de France en 1952.




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