Afin de réaliser cet équilibre si vital, vous tâchez, autant que vous le pouvez, d'être à l'écoute de chacun, de ne pas vous laisser déborder par les revendications ou les exigences de ceux qui vous entourent et qui peuvent être trop impulsifs. Vous vous défiez des affirmations trop catégoriques, au moins autant que des passions partisanes. Votre idéal est d'arriver à créer en vous et autour de vous cet équilibre du juste milieu, qui vous paraît la chose la plus essentielle au monde.
Mais ce comportement en demi-teinte peut parfois paraître de l'affectation ou de la pose ; et votre désir de vivre et de laisser chacun vivre comme il l'entend, heurte souvent les êtres les plus réactifs, les consciences les plus militantes.
Dans un monde aussi rude que le nôtre, cette recherche d'équilibre et d'harmonie prônée et pratiquée par les natives de ce prénom peut être un facteur de progrès. Mais cette recherche vous conduit généralement à un défaut majeur, à savoir l'hésitation. En effet, vous éprouvez généralement beaucoup de difficulté à vous décider, toute occupée comme vous êtes à peser le pour et le contre.
Plus soucieuse de ne pas déplaire que de vous faire plaisir à vous-même, vous cherchez à deviner le choix qui recevra l'approbation de votre entourage. Et malgré votre désir d'harmonie, malgré les efforts que vous déployez pour éviter les affrontements, pour pacifier les esprits, vous risquez parfois de vous voir confrontée à des désaccords douloureux ou mêlée à des conflits brûlants.
Votre charme et votre jeunesse d'esprit vous attirent sympathies et succès. La chance se tient souvent à vos côtés, tout vient dans la facilité, la bonne humeur et l'amitié. Vous dépendez des autres plutôt que de vous-même pour votre bonne ou mauvaise fortune. Vous préférez le superflu au nécessaire et au solide. Fantaisiste et dépensière, vous vivez de continuels hauts et bas financiers.
Autre:
Le prénom a été popularisé par William Shakespeare qui en fait un des personnages principaux de sa pièce de théâtre Hamlet.
Et aussi:
- Ophélie est un personnage de fiction de la tragédie d’Hamlet, l'une des plus célèbres pièces de William Shakespeare. Elle a également servi de source d'inspiration à des tableaux et un poème d'Arthur Rimbaud. Ophélie, fille de Polonius, soeur de Laërte, et Hamlet partagent une idylle romantique, bien qu'ayant été implicitement mis en garde contre l'impossibilité d'un mariage. Hamlet l'éconduit pour accréditer sa propre folie. La mort de son père ajoutée à sa peine de cœur rend la jeune fille folle et elle se noie dans un ruisseau. Ne pouvant déterminer si sa mort est accidentelle ou si la jeune fille s'est noyée, son corps est enterré en terre consacrée. Lors de l'enterrement, Hamlet se penche sur le corps de sa bien-aimée et pleure sa mort, ultime preuve de son amour.
Ophélie par Alexandre Cabanel:
Gaston Bachelard parle d’une ophélisation d’une ville entière à propos du roman de Georges Rodenbach Bruges-la-Morte. L'auteur a choisi de projeter ses états d’âme sur Bruges car Bruges, selon lui, est le prototype même de la ville morte, jadis si brillante, mais qui connaît une fin de vie abandonnée. Elle est donc à l’image du héros : elle est demi-fantôme et survit par une illusion : seuls demeurent ses monuments pour attester de son antique richesse, comme demeure seule pour Hugues Viane les cheveux de la morte. Cette idée de la Ville-Narcisse va être soulignée par le jeu de reflets que Rodenbach met en place tout au long du récit. Il n’est pas non plus innocent d’avoir choisi une ville d’eau. L’auteur va jouer sur les valeurs métaphoriques de la noyade, du naufrage et du côté mortifère de ces eaux croupies. Thèmes mélancoliques propres au symbolisme. Gaston Bachelard analyse ce qu'il appelle le complexe d'Ophélie, il constate que, même s'ils n'ont rien de réaliste, certains éléments sont indissociablement liés, dans l'imaginaire, au mythe d'Ophélie : elle est toujours représentée au clair de Lune, avec des fleurs, sa chevelure et sa robe étalées autour d'elle, flottant sur l'onde, paisible, semblant plus endormie que morte.
- Ophélie, un poème d'Arthur Rimbaud faisant référence au personnage éponyme de la pièce de William Shakespeare. En s'emparant du thème d'Ophélie, personnage célèbre d'Hamlet, la tragédie de William Shakespeare, le lycéen ne faisait guère preuve d'originalité. Le romantisme avait mis Shakespeare à la mode. Delacroix avait peint "La mort d'Ophélie" dès 1844. Les peintres préraphaélites anglais (deuxième moitié du XIX° siècle) et les poètes parnassiens français avaient multiplié les évocations des jeunes héroïnes tragiques du dramaturge élizabethain : Juliette (Roméo et Juliette), Desdémone (Othello), Ophélie, incarnations romanesques de l'amour impossible. Ces oeuvres étaient connues d'Arthur Rimbaud. Disons seulement qu'en produisant l'une des plus belles variantes de la légende d'Ophélie, ce poète de quinze ans apportait sa pierre à l'édification d'un mythe littéraire et artistique qui n'a pas cessé de se développer jusqu'à nos jours.
- Ophélie (U VII Ophelia) est un satellite d'Uranus. Il a été découvert en 1986 par la sonde Voyager 2, d'où sa désignation temporaire S/1986 U 8. Exceptées ses caractéristiques orbitales et une estimation de ses dimensions, on ne connaît que peu de choses à son sujet.
La présence d'Ophélie et de Cordélia conduit vraisemblablement à stabiliser l'anneau epsilon d'Uranus. Il s'agit donc d'une lune bergère. Ophélie est située en deçà du rayon de l'orbite synchrone d'Uranus ; c'est-à-dire que son orbite est si basse qu'il lui faut moins de temps pour effectuer un tour complet autour d'Uranus qu'Uranus n'en met pour faire un tour complet sur elle-même. Les forces de marée exercées par Uranus freinent donc Ophélie qui perd lentement de l'altitude. Elle finira un jour par se désagréger ou par s'écraser sur Uranus. Elle tire son nom de la fille de Polonius (et amante de Hamlet) dans la pièce Hamlet de William Shakespeare.
- L'astéroïde (171) Ophélie a été découvert par Alphonse Borrelly le 13 janvier 1877 et nommé d'après le personnage de Shakespeare dans Hamlet.
- Ophélie est une œuvre d'Apel·les Fenosa située à la Défense, en France. L'œuvre est située dans le quartier La Défense 10. Ce bas-relief s'inspire du poème Ophélie d'Arthur Rimbaud. L'œuvre est créée en 1951 et installée à la Défense en 1987.
- L'affaire Ophélie Bretnacher est une affaire complexe, dont les conclusions n'ont pas été établies clairement. Ophélie Bretnacher, une étudiante française, disparait à Budapest le 4 décembre 2008 vers 3 heures du matin. Elle participait au programme européen d'échanges universitaires Erasmus. À partir de la sortie d'une boite de nuit, le « Portside of Cuba », des caméras de vidéo-surveillance de la ville la suivent une partie de son trajet jusqu'à la place Roosevelt tér. Aux environs de Deák tér, elle semble accélérer le pas et changer d'itinéraire après avoir croisé un taxi et un piéton qui se mettent en mouvement après son passage. Son sac et son téléphone portable sont retrouvés sur le pont Lánchíd (Pont à chaines) vers 3 h 30 du matin par des étudiants italiens. Dans ce cas très particulier, les enquêteurs peuvent disposer d'images vidéo de la victime, dans les dernières secondes avant sa disparition. Une mobilisation étudiante sans précédent est organisée par ses amis et sa famille sur Internet, afin de la retrouver, notamment sur Facebook où plusieurs groupes rassemblent au moment de sa disparition près de 60 000 personnes. Le corps d'Ophélie est découvert à Csepel, le 12 février 2009, près d'une station de traitement des eaux usées du Danube. Elle est probablement morte par noyade. Les conclusions du médecin légiste, qui n'a constaté « aucun signe d'agression ou d'acte criminel sur le corps », ont été retransmises par la police, qui a communiqué que le drame résultait vraisemblablement d'un accident ou d'un suicide. Malgré les premières conclusions, l'homicide ne peut être écarté, du fait de la présence d'un hématome sur le corps d'Ophélie et de nombreuses zones d'ombre dans l'enquête. La famille de la victime, qui a attendu le rapatriement de son corps pendant plus d'un mois, l'enterre en Lorraine. Ophélie était une grande sportive qui nageait parfaitement, en compétition. Elle pratiquait la natation synchronisée, et s'entrainait pour le marathon. Presque un an après sa disparition, le 18 octobre 2009, ses amis organisent alors un hommage lors de la course « Reims à toutes jambes» afin de souligner les omissions de l'enquête et de demander des réponses à leurs questions. Un reportage télévisé leur est consacré. Il n'est pas diffusé. Fin 2009, les éléments de l'enquête, en particulier l'analyse des diatomées chez Ophélie et dans le Danube, n'ont toujours pas été transmis par la Hongrie. Le 4 décembre 2009, un an après sa disparition, ses amis se mobilisent à nouveau sur Internet pour la deuxième année consécutive, et une journaliste écrit un article récapitulatif sur la disparition. Ophélie Bretnacher a disparu 2 mois et demi après Eva Rhodes en Hongrie. Leurs familles envisagent d'adresser une plainte auprès de l’Union européenne. D'après le correspondant de l'AFP en Hongrie, ces deux affaires ont été pour lui l'aspect le plus difficile de son métier de journaliste parce que « À cause de l’AFP, on est obligé de poser des questions douloureuses que, personnellement, on préférerait se garder de poser ». Début 2010, les éléments de l'enquête, n'ont toujours pas été transmis par la Hongrie. La bonne coopération policière et judiciaire des pays membres de l'Union européenne est précisée dans le Traité de Lisbonne applicable au 1er décembre 2009 ainsi que dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. En février 2010, la famille et le compagnon d'Ophélie se constituent partie civile et déposent une nouvelle plainte pour meurtre. Les avocats de la famille Bretnacher sont Me William Bourdon et Me Léa Leforestier. En mars 2010, une information judiciaire est ouverte à Paris, pour enlèvement, séquestration, suivis de meurtre.