Vous souffrez beaucoup quand la différence est trop grande entre le rêve que vous entrevoyez et la réalité que vous vivez. Votre sur-moi est exagéré, et peut vous porter à une exigence excessive, tant vis-à-vis de vous-même que des autres.
On vous reproche souvent d'être égocentriste. Dans toute entreprise commune, vous avez trop tendance à tirer la couverture à vous pour vous faire valoir, sans faire ressortir la part qui revient à tel ou tel de vos collaborateurs. Bien entendu, c'est vous qui suscitez les choses, éveillez l'inspiration, stimulez le dynamisme. Mais il vous arrive rarement à l'esprit que les autres s'accommodent mal d'être des pions sur votre échiquier personnel. Eux aussi aspirent à être valorisés. On accepte de vous votre orgueil légitime, mais vous vous discréditez lorsque celui-ci n'est plus que de la vanité.
En fait, ce prénom fournit trois catégories différentes de natifs. Il y a d'abord le natif généreux, enthousiaste, énergique. C'est principalement votre cas : vous avez non seulement le désir mais aussi les capacités du commandement, de l'autorité. Votre rayonnement vous attire tout naturellement une petite cour ; et comme vous appréciez d'être le point de mire de votre entourage, vous assumez facilement les responsabilités. C'est dans ce cas que vos tendances autoritaires risquent de prendre le dessus et de vous inciter à faire trop bon marché des intérêts des autres. Mais on vous le tolère parce qu'on reconnaît votre valeur.
Il se peut que vous vous attachiez plus à une idée qu'à une réalisation matérielle, concrète ; vous appartenez ainsi - mais plutôt épisodiquement - à la deuxième catégorie de natifs de ce prénom. Vous recherchez alors l'autorité morale plutôt que la puissance personnelle. Mais cela aussi peut susciter certains problèmes, car vous avez tendance à penser que les autres ne peuvent se tirer d'affaire sans vous, et vous vous montrez enclin à trancher et à décider à leur place. Vous vous sentez comme le chef d'orchestre de votre entourage et voulez imposer, parfois d'une façon très dogmatique, votre point de vue. Vous avez tendance à être trop catégorique, trop rationnel, et à considérer comme immuables et indiscutables les valeurs que vous appréciez.
Parfois, vous appartenez à la troisième catégorie de natifs de ce prénom, et alors on pourrait vous trouver "froid". Vous êtes non plus chaleureux mais distant, non plus épanoui mais aigri, non plus plein d'envergure mais soucieux uniquement de la gloriole.
Dans tous les cas, vous avez besoin du succès plus que les natifs des autres prénoms. Des échecs répétés vous minent, et vous avez beaucoup de peine à vous en remettre. Vous aimez trop le concret et le stable pour vous sentir à l'aise dans le précaire ou le transitoire.
Autre:
Découverte dans les années 1980, cette forme grecque de Jean s'est imposée dans le top 20 français au début des années 2000. Le succès de ce choix grec confirme la vogue des prénoms européens.
Yanis est souvent considéré à tort comme un prénom musulman.
Et aussi:
- Yanis, déesse de la mort est le premier tome de la trilogie Arkem. L'auteur est Valérie Simon, elle est née à Strasbourg en 1963. Ses talents sont le résultat d'un curieux cursus fait de sciences (bac, animation en images de synthèse), d'études d'art (cinéma, arts plastiques) et de la communication. Elle est graphiste dans une agence de publicité et partage ses loisirs entre écriture et peinture. Elle avoue des goûts éclectiques pour le fantastique, les vampires, les polars, « les grandes sagas pleines de bons sentiments », la BD, JRR Tolkien, Baudelaire, Hector Biancotti, Zola, Fredric Brown, Frank Herbert et Anne MacCaffrey. Morwen est la conclusion de la tétralogie d'Arkem.
L'histoire: Rosendael, jeune Elfe de Teisha, se fait un jour surprendre par Laocoon, Démon de Rhynantes. Malgré la haine ancestrale censée les opposer, ils tombent amoureux, et un enfant est conçu. Mais la guerre et les préjugés les empêcheront de s'aimer en paix. Une enfant naît de cet amour, causant la mort de Rosendael. Fou de douleur, Laocoon confiera l'enfant à une prêtresse de Maelduin, servante du culte de Yanis, Déesse de la mort. Il la présente comme l'incarnation vivante de Yanis. Yanis est élevée comme un déesse, mais sans tendresse ni amour. Elle ne sait rien de ses origines et n'a aucune connaissance du monde se situant au-delà de l'île de Maelduin, si ce n'est par les livres et les tableaux du Temple. Elle se sait révérée, mais prisonnière. La jeune fille semble fragile et éthérée comme une Elfe, et dégage un magnétisme animal comme seuls les démons savent le faire. Des deux races, elle en a fait le partage. A son cou, Anahis, transmise par sa grand-mère, lui transmet des visions de cauchemar. Un jour, un mage de Lannilis, Kéo Seaghan, pénètre dans les souterrains, et Yanis le surprend fouillant dans les trésors du culte. Il va bouleverser sa vie, et un sentiment "Je t'aime-Je te hais" naît bientôt entre eux.