Leila
 
Signification:

Leila signifie "née pendant la nuit" en arabe.

Fréquence:

Ce prénom est porté par environ 23 000 personnes en France. il figure dans le top 200 français aujourd'hui. Depuis 1900, 23890 enfants ont été prénommés Leila dont 23813 depuis 1950. Le maximum a été atteint en 1982 avec 698 naissances.

Fête:

Le 22 mars.

Caractérologie:

Communication, résolution, pragmatisme, optimisme, créativité.

Vous êtes un personnage qui a le sens des valeurs, le goût d'un certain style, une aspiration naturelle au panache. Vous aimez qu'on vous témoigne des égards.

Vous adorez être le point de mire de tous, ne reculant devant rien pour attirer l'attention et l'admiration des autres, pour briller de tous vos feux. Qu'on chante vos éloges ou se scandalise à votre sujet, peu vous importe tant que tout le monde parle de vous. Vous avez toujours besoin d'un public pour exister et pour être heureuse. C'est pourquoi ce prénom fournit un fort contingent de comédiennes et d'actrices célèbres. Vous ne détestez pas l'excentricité, trouvant en elle un bon moyen de vous faire remarquer.

Vous avez conscience de vos responsabilités. Mais d'aucuns vous reprochent d'être encore plus consciente de vos droits que de vos devoirs. En tout cas, vous portez au coeur un idéal, que vous n'entendez pas y faillir ni le voir contester.

Tout chez vous tend vers le superlatif, les exploits comme les erreurs. Vous n'acceptez jamais la médiocrité et l'anonymat. D'une énergie inépuisable, vous pouvez facilement devenir une personnalité célèbre, une bienfaitrice de l'humanité si vous avez la chance ou la perspicacité de vous choisir une noble entreprise et de vous engager dans la bonne voie. Les pages de l'histoire sont en effet remplies de noms d'illustres natives de ce prénom. Mais vous pouvez tout aussi facilement devenir une redoutable ennemie de la société si vous vous orientez dans de mauvaises directions : vous mettrez alors vos formidables forces au service du mal.

Vous impressionnez les autres par des gestes théâtraux ou dévastateurs. Si votre amour-propre est blessé, vous ne pardonnerez pas.

Votre passion a de la grandeur et de l'emphase. C'est un feu de haute flamme et qu'on voit de loin. Vous vous attaquez à de grandes causes ou à de grandes entreprises : celles-là seules sont pour vous satisfaisantes. Vos passions sont portées par une confiance aveugle et totale en vous-même.

Vous êtes douée de grandes qualités de coeur, dont la noblesse et la générosité. Votre fidélité et votre loyauté sont sans faille. Vous ne connaissez ni la rancune ni la vengeance : quelque tort qu'on ait pu vous faire, vous le pardonnez facilement et l'oubliez avec une parfaite aisance. Vous avez en horreur la mesquinerie et l'hypocrisie, et rien ne vous met plus en colère que la médisance et la calomnie. Vous êtes aussi capable d'un grand dévouement et de grands sacrifices pour les êtres qui vous sont chers. Ajoutons à ce palmarès l'honnêteté et la sincérité au-dessus de tout reproche ainsi qu'un courage à toute épreuve.

Autre:

Leila, Laïla ou bien Layla désignent le même prénom, car la langue arabe, contrairement aux langues latines, est une langue consonantique, les voyelles ne peuvent en changer le sens. Leïla, en langue arabe préislamique, signifiait la nuit noire la plus longue de l'année, mais c'est aussi le vin de robe rouge sombre. En arabe moderne, Leïla, Laïla ou Layla veut dire début d'ivresse et de gaité. C'est un des noms que donnent les adeptes du soufisme, les soufis, à l'entrée en transe ou ce qu'ils appellent la rencontre de l'amour divin.

Et aussi:

- Leila est le nom arabe et marocain de l’îlot appelé en français îlot Persil et en espagnol Isla de Perejil, sur le littoral africain du détroit de Gibraltar, à six kilomètres de l’enclave de Ceuta.

Leïla est une chanson de la chanteuse Lara Fabian, ce titre est extrait de l'album Carpe Diem, sortie en 1994.

Extrait :
"Elle se sent comme un oiseau
Partirait mais reviendrait bientôt
Elle pourrait enfin choisir
De vivre plus libre Leïla".

- Leïla est une chanson de la chanteuse Mylène Farmer, ce titre est extrait de l'album "Bleu noir" sortie en 2010, et est produit par le groupe britannique Archive. la chanteuse évoque le destin torturé d'une certaine "Leila", fille d'Iran. Loin d'en proposer une interprétation, ce titre fait penser à l'actrice Leila Forouhar. Cette dernière avait quitté son pays à cause de la Révolution iranienne des années 80 qui voulait étendre son contrôle sur toutes les formes d'art. La jeune femme quitta alors son pays pour la France.



  Extrait:

  "Leila,
  Une part ensevelie de nous même
  Leila,
  La nuit se consume elle même
  Leila,
  Pont tendu entre ciel et terre
  Leila Leila Leila".





-  Leïla est une chanson du groupe Indochine. Ce titre est extrait de l'album "L'aventurier" sortie en 1982.

Extrait :
"Voici l'histoire de Leïla
Qui s'est passée tout loin là-bas
Dans le désert des neiges nordiques
Fut laissée tomber de ses parents
Recueillie par Jampo le lapon
Elle grandit tout auprès de lui
Recueillie par Jampo le lapon
Elle grandit tout auprès de lui".

Leila et les chasseurs est une chanson du chanteur Francis Cabrel.

Extrait :
"Leïla si tu savais les yeux qu'elle a
Quand elle voit s'approcher les chasseurs…
Pas la peine de mentir,
Leïla sait ce que veut dire
Ce feu sous les paupières blanches
Qui fixe le dessous de ses hanches".

- Leila est un film dramatique iranien de Dariush Mehrjui, sorti en 1996.



L'histoire:
Leila et Reza sont un couple moderne iranien, content de leur mariage récent. Un jour, Leila apprend qu’elle ne pourra pas concevoir un enfant. La mère de Reza insiste sur le fait que son fils unique doit avoir un enfant. Malgré le consentement de Reza pour ne pas en avoir, sa mère lui suggère de se marier avec une autre femme. Il refuse catégoriquement cette idée. La mère le pousse inlassablement à le faire. Leila s’étouffe entre les deux mondes. Un moment, elle est transportée par la joie de passer un temps avec Reza et le moment d’après tiraillée par sa belle-mère obsédée. Ce qu’il s’ensuit est une histoire extraordinaire.

-  Majnoun et Leila (Majnûn et Laylâ ou Qays et Layla), est une histoire d'amour populaire d'origine arabe (potentiellement préislamique) racontant les péripéties concernant le poète bédouin Qays ibn al-Moullawwah et sa cousine Layla al-Amiriyya. Cette histoire, vraisemblable mais dont la véracité demeure disputée, est l'une de plus connues dans le large bassin d'influence de la civilisation islamique (Arabie, Perse, Asie centrale, Inde et Afrique du Nord) et a inspiré de nombreux écrivains et artistes musulmans comme Nizami, Djami, Navoï et Ahmed Chawqi au fil des siècles. L'adaptation perse de Nizami datant du 12e siècle a fortement contribué à sa vaste diffusion dans le continent asiatique.


 
 
Présentatrice de télévision

- Leila Lopes, de son vrai nom Leila Gomes Lopes, née le 19 novembre 1959 à São Leopoldo et décédée le 3 décembre 2009 à São Paulo, etait une actrice, journaliste et présentatrice de télévision brésilienne.


Elle est née Leila Gomes Lopes dans São Leopoldo, elle est la fille de Reúcio Lopes, un enseignant de Esteio et Natália Gomes Lopes.
Elle vit à Esteio avec ses parents jusqu'à ce qu'elle est devient célèbre en 1990 quand Leila est journaliste de la chaîne de télévision Rede Globo. Quelques années, Leila Lopes pose nue deux fois dans le magazine Playboy, la première fois en mars 1997,
Puis, elle est présentatrice d'une émission de télévision, et fait une apparition sur JustTV.
Leila s'est suicidée depuis son appartement, le 3 décembre 2009, selon la presse elle se serait empoisonnée.



                         Princesse

Leila Pahlavi, née le 27 mars 1970 à Téhéran et morte le 10 juin 2001 à Londres, est la fille cadette du shah Mohammad Reza Pahlavi et de sa troisième femme l'impératrice Farah Diba.
Avec ses frères et sœur germains, la princesse Leila est contrainte de quitter l'Iran en 1979. La fratrie, au terme d'un périple itinérant, emménage aux États-Unis.



Leila Pahlavi est diplômée de la Brown University en 1992. Elle a travaillé comme mannequin pour le créateur Valentino.
Probablement fortement marquée par une jeunesse itinérante et douloureuse, la princesse Leila souffre de dépression et d'anorexie. Le 10 juin 2001, elle est retrouvée morte dans sa chambre de l'Hôtel Leonard, à Londres, dans des circonstances qui demeurent inexpliquées. Elle repose au cimetière de Passy de Paris.

                         Femme de lettres

- Leila Aboulela (Le Caire, 1964), est une femme de lettres soudanaise.



Née en Égypte, elle grandit à Khartoum, où elle étudia à la Khartoum American School et l'économie à l'Université de Khartoum, puis elle obtint un diplôme M.Phil. en statistique à la London School of Economics.
Elle vécut plusieurs années à Aberdeen, et maintenant elle habite à Doha. Ses romans on été nommés au Orange Prize.

Leïla Marouane, de son vrai nom Leyla Zineb Mechentel, est une journaliste et une femme de lettres de nationalité franco-algérienne.
Femme de lettre aux identités mutiples, fruit d'un grand métissage culturel, religieux, ethnique, elle se se dit Française sans identité. Ses livres sont traduits et étudiés dans plusieurs pays (Allemagne, Grande Bretagne, Italie, Grèce, Pays Bas, États-Unis, Israël...).



Elle est aussi la Fondatrice de La Boutique des Ecritures, une association pour la promotion de la langue française en France et dans le monde, et anime des ateliers d'écriture créative depuis 1996. Elle est aussi éditrice indépendante depuis 2010.

-  Romancière, nouvelliste et professeur de lettres, Leïla Sebbar est née le 19 novembre 1941 à Aflou (Hauts-plateaux dans le département d'Oran), en Algérie française, d’un père algérien et d’une mère française, tous deux instituteurs. Elle vit en France depuis l’âge de dix-huit ans. Étudiante, puis professeur de Lettres, elle est l’auteure d’essais, de critiques littéraires, de recueils de textes inédits, de nouvelles et de romans.

 


 

Leïla Sebbar se définit comme « une écrivaine dans le siècle – siècle qui commencerait au milieu du XXe siècle – c’est-à-dire lié à une histoire particulière, celle de la France et de ses colonies : guerres de colonisation, de décolonisation, de libération et, liés à cette histoire, tous les effets de déplacement, d’exode, d’exil et donc de rencontres singulières entre ceux qui quittent un pays et ceux du pays d’arrivée. [Ses] personnages sont donc en déplacement. Comment vont-ils vivre? Comment appréhender leur propre histoire, leur « roman familial » en relation avec l’histoire générale ? C’est ce rapport très fort, et que l’on ne peut ignorer, entre l’intime et le politique qu’[elle] explore. »









                         Politicienne

Leila Solh Hamadé (née à Beyrouth en 1946) est une femme politique libanaise.

Fille de l’ancien Premier ministre Riyad es-Solh, veuve de l’ancien ministre Majed Hamadé, lui-même fils de l’ancien président du Parlement Sabri Hamadé, elle gère au Liban la Fondation de l’Emir Al Walid Ben Talal, dont elle est vice-présidente.
Elle lance de nombreuses actions sociales et humanitaires au Liban, et devient ministre de l’industrie en octobre 2004, au sein du gouvernement de Omar Karamé. Leila Solh Hamadé est la première femme à intégrer un gouvernement libanais.
Après la démission du gouvernement Karamé, son nom est évoqué pour devenir Premier ministre du gouvernement chargé d’organiser les élections législatives.

Leïla Ben Ali, née Leïla Trabelsi le 14 ou le 24 octobre 1956 à Tunis, est la seconde épouse de Zine el-Abidine Ben Ali, président de la République tunisienne de 1987 à 2011, et par conséquent première dame de Tunisie, de son mariage le 26 mars 1992 au 14 janvier 2011.
Elle préside l'Organisation de la femme arabe (en) à partir du 1er mars 2009 pour une période de deux ans.
Elle est à l'origine d'une généralisation de la corruption dans son pays, dont les principaux bénéficiaires sont les membres de sa propre famille, les Trabelsi, qualifiée selon les observateurs ainsi que par les services de l'ambassade américaine en Tunisie de « clan quasi-mafieux ». Ainsi, la fortune personnelle du couple Ben Ali, amassée pendant les 23 années de pouvoir et estimée à cinq milliards d'euros placés sur des comptes bancaires à l'étranger ou investis dans l'immobilier, serait essentiellement le résultat des détournements de fonds opérés durant cette période par le clan Ben Ali-Trabelsi. Cette situation est l'un des éléments déclencheurs de la révolution qui renverse le régime en 2011. Comme son mari, elle part alors en exil.
 

Elle grandit, selon Jean-Claude Péclet, dans un quartier pauvre de Tunis situé au cœur de la médina. Pour Marie Desnos, se basant sur l'ouvrage La Régente de Carthage, main basse sur la Tunisie, elle grandit à Khaznadar, près du Bardo, dans la banlieue de Tunis. Selon le site de la présidence de la République, elle poursuit des études secondaires au lycée de jeunes filles de Montfleury à Tunis, pour ensuite effectuer des études supérieures à la faculté des lettres de Tunis d'où elle sort diplômée en lettres modernes. Selon le journaliste Khaled Nasri, elle aurait passé le baccalauréat par correspondance au début des années 2000 et aurait obtenu une maîtrise de droit de l'Université de Toulouse également par correspondance.
Réputée pour être une fêtarde aux mœurs légères (d'où son surnom de « Leila Gin »), ses rencontres déterminent son parcours : elle fait la connaissance à l'âge de 18 ans de celui qui va devenir son premier mari, Khelil Maaouia, alors patron de l'agence Avis sur la route de l'aéroport, dont elle divorce trois ans plus tard. Elle aurait également eu une liaison avec un industriel, Farid Mokhtar, beau-frère de Mohamed Mzali, mort des années plus tard à la suite d'un accident de la route jugé « mystérieux » par le journaliste suisse Jean-Claude Péclet, Mokhtar étant alors « pris dans une lutte de pouvoir contre le clan Ben Ali ».
En 1986, elle donne naissance à leur première fille, Nesrine. Devenu président en 1987, il divorce de sa première épouse Naïma Kefi, puis se remarie le 26 mars 1992 avec Leïla qui lui donne une seconde fille, Halima, la même année.
Ses activités à la tête de l'association caritative Basma, qu'elle dirige à partir de sa fondation le 7 mars 2000, sont très médiatisées par le pouvoir tunisien, et ses prises de paroles plus fréquentes : présente à toutes les cérémonies officielles, elle lit parfois des discours à la place de son mari. Par ailleurs, elle accompagne souvent celui-ci lors de ses visites officielles dans les pays étrangers. En 2003, elle effectue un pèlerinage à La Mecque accompagnée de ses deux filles. Elle participe notamment aux activités des associations SOS Gammarth ou Al Karama.

Elle est choisie « personnalité mondiale de la famille » pour l'année 2000. Durant l'année 2003, elle est aussi choisie « personnalité de l'année », par la revue russe Le Monde de la femme, « pour sa contribution active à la promotion de la vie sociale et associative en Tunisie ».
Le 20 février 2005, elle donne naissance, à 48 ans, à un fils prénommé Mohamed Zine el-Abidine.
Sa mère meurt le 21 avril 2008, ce qui la conduit à s'absenter pendant la visite d'État du président français Nicolas Sarkozy.
Elle préside l'Organisation de la femme arabe dès le 1er mars 2009 pour une période de deux ans. Lors du congrès de l'OFA tenu à Abou Dabi du 11 au 13 novembre 2008, elle propose la création d'une Commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire qui voit le jour le 1er février 2010, à l'occasion de la célébration de la Journée de la femme arabe. La proposition avait auparavant été adoptée lors de la quatrième réunion du Conseil supérieur de l'OFA tenue à Tunis le 25 juin 2009.
À l'occasion des élections présidentielles et législatives d'octobre 2009, l'opposition tunisienne et des journalistes étrangers comme Baudouin Loos (journaliste belge du Soir) perçoivent une exposition médiatique accrue de Leïla Ben Ali durant la campagne électorale : elle mène des meetings en soutien à la candidature de son mari pour une quatrième réélection et aurait occupé à cette occasion 14,12 % de l'espace consacré aux élections dans la presse tunisienne, devant l'ensemble de l'opposition. Loos considère cette situation comme l'amorce d'une possible volonté de celle-ci de succéder à son mari, en raison notamment de la santé du président parfois considérée comme chancelante, ou de favoriser ses proches comme Mohamed Sakhr El Materi, son gendre élu député du Rassemblement constitutionnel démocratique, le parti au pouvoir, à l'occasion de ces élections[23]. La première dame chercherait dès lors à s'assurer la loyauté de l'entourage présidentiel : Abdelwahab Abdallah, ministre des Affaires étrangères, serait ainsi considéré comme son plus proche conseiller et elle serait décrite comme « plus puissante que n'importe quel ministre ».
En mai 2010, elle est la seule personnalité tunisienne figurant parmi les « cinquante Arabes les plus influents en 2010 », classement résultant d'un sondage réalisé par le mensuel The Middle East, magazine édité par l'éditeur de presse londonien IC Publications, fondé et dirigé par le Tunisien Afif Ben Yedder ; elle a été choisie pour sa fonction de présidente de l'OFA. Elle fonde en juillet 2010 l'association Saïda de lutte contre le cancer.


                        Magistrate

- Leila Zerrougui, née en 1956 à Souk-Ahras en Algérie, magistrate, est depuis 2001 employée par l'Organisation des Nations unies sur des questions de droits de l'homme. Le 28 août 2008, elle a été nommée représentante spéciale adjointe pour la République démocratique du Congo (RDC) et adjointe au chef de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC).
Leila Zerrougui a été diplômée de l’École nationale d'administration d'Alger en 1980.

1980-1986 : Juge de tribunal de première instance
1986-1997 : Juge de cour d'appel à Alger et Blida
Depuis 1993, elle a occupé divers postes académiques universitaires dans les écoles de droit algériennes.
1998-2000 : Conseillère juridique au cabinet du Ministre de la justice
depuis 2000 : Conseillère à la Cour Suprême
Elle a également occupé les fonctions de consultante à la Présidence de la République de son pays (2000-2003) et fait partie de la Commission nationale de la réforme de la justice
2000-2004, elle fut expert et rapporteuse spéciale de la Sous-commission de la promotion et de la protection des droits de l'homme. Depuis 2000, professeur associé à l'Ecole Supérieure de la Magistrature.
2001-2008 : Groupe de travail sur la détention arbitraire dont elle a eu la présidence en 2003
août 2008 : Représentante spéciale adjointe pour la République démocratique du Congo (RDC) et Adjointe au Chef de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC)
Elle est collaboratrice de revues spécialisées dans le domaine de l'Administration de la Justice et des droits de l'homme.
Membre du directoire de l'AHRF (Arab Human Rights Fund), une organisation gerant sur le long terme la distribution de dons à des ONG ayant trait avec les droits de l'homme dans les pays arabes.

                           Sociologue

- Leïla Babès est une sociologue des religions, écrivaine d’origine algérienne née à Guelma. Docteure et habilitée à diriger des recherches en sociologie, elle est professeur des universités à la Fédération universitaire et polytechnique de Lille et à l’Institut d’histoire des Religions de Lille.
Leïla Babès est auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages et articles consacrés à la compatibilité entre islam et laïcité.

                         Peintre

Leila Ameddah, née le 21 avril 1962 à Batna, est une artiste-peintre et sculpteure algérienne.
Leila Ameddah artiste plasticienne autodidacte. Elle est chirurgienne dentiste de profession, vit et travaille à Batna. Elle a participé à plusieurs expositions nationales et internationales, dès 1984 jusqu'à nos jours. Leila Ameddah a été influencée par tout ce qui est traditionnel, aurassien, berbère et par son métier de l'art dentaire.


                         Historienne

Leïla el-Wakil est historienne de l'art et architecte, maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Genève.
Fille du Dr Ibrahim Moukhtar el-Wakil (1911-1988), directeur du bureau de la Ligue Arabe à Genève, et de Jamila el-Ghaïaty (1914-1985), petite-fille de Ali el-Ghaïaty, fondateur de la Tribune d'Orient, elle est née au Caire. Après une scolarité accomplie à Genève (école Trembley, Cycle d'Orientation de Budé, Collège Voltaire) au terme de laquelle elle obtient une maturité latine et les prix Hentsh et Duchosal, elle entre simultanément en Faculté des Lettres et à l'Ecole d'architecture de l'Université de Genève. Elle bénéficie notamment des enseignements de Marcel Roethlisberger et de Maurice Besset en histoire de l'art, ainsi que de Conrad-André Beerli et Raymond Reverdin à l'Ecole d'architecture. Elle obtient le prix d'histoire Ador pour son mémoire de licence sur l'Architecture et urbanisme à Genève sous la Restauration et couronne ses études d'architecte par une proposition de réhabilitation du Musée d'art et d'histoire de Genève.
Ses deux diplômes en poche, elle travaille près de deux ans dans le bureau de Claude Jacottet à Lutry, spécialisé dans la restauration des monuments historiques du Canton de Vaud, avant d'obtenir un poste d'assistante en histoire de l'art à l'Université de Genève. Sa thèse Bâtir la campagne Genève 1800-1860 marque la persistance de son intérêt pour l'architecture régionale, encore peu étudiée à ce moment. Parallèlement elle enseigne dans ce domaine et forme plusieurs historiens de l'art qui deviendront à leur tour actifs dans l'histoire du patrimoine monumental genevois ou régional.

Très active dans la cause de la sauvegarde du patrimoine, elle intègre le comité de la Société d'Art public (devenu Patrimoine Suisse) et est la cheville ouvrière de plusieurs luttes remportées dans les années '80, comme celle pour le maintien de l'Hôtel Métropole que la Ville de Genève pensait démolir ou celle pour la restauration du Musée de l'Ariana que sa conservatrice, Madame Maté Coullery, entendait transformer lourdement. De longues années durant, elle participe activement aux travaux de la Commission des Monuments, de la Nature et des Sites auprès du Département des Travaux publics (actuel DCTI) du Canton de Genève, documente et publie le patrimoine genevois.
Assistante, maître-assistante, bénéficiaire d'un subside Athena du FNS pour une recherche sur la perception et la réception du patrimoine monumental à l'âge moderne, elle continue principalement sa carrière universitaire entre l'Institut d'Architecture de l'Université de Genève dans le cadre d'une formation postgrade Sauvegarde du patrimoine bâti moderne et contemporain, dirigée par Bruno Reichlin, et le Département d'histoire de l'art et de musicologie de l'Université de Genève. L'Université de Genève lui confie en 1998 la mise en place d'une formation continue à l'intention des guides touristiques genevois et romands, Patrimoine et Tourisme, dont elle assure toujours la direction. Elle enseigne hors de Genève, notamment à l'Université de Neuchâtel.
En 2003 elle est nommée maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Genève et réoriente son travail en direction de l'architecture des terrains coloniaux et de l'Egypte en particulier. Elle entretient dès lors des relations privilégiées avec des chercheurs européens intéressés par ces domaines d'étude émergents. Son engagement dans ce champ patrimonial l'amène à entreprendre une action de sauvegarde du Village de Nouveau Gourna, situé sur la rive ouest de Louxor, construit par Hassan Fathy entre 1945 et 1948. Elle fonde en compagnie de l'écrivain Rachida Teymour et de l'historienne de l'art Nadia Radwan, une association internationale appelée Save the heritage of Hassan Fathy; épaulée ensuite par les spécialistes mondiaux de l'architecture de terre et le prof. Hubert Guillaud de Craterre (ENSAG), elle convainc l'UNESCO de démarrer une action de sauvetage de ce patrimoine mondial, exemplaire pour l'Humanité. Elle est également impliquée dans le Master avancé en Muséologie des Beaux-Arts et en Conservation du Patrimoine du Triangle Azur plus.

                        Déléguée générale

- Leïla Shahid, née le 13 juillet 1949 à Beyrouth (Liban), était de 1994 à novembre 2005 déléguée générale de l'Autorité palestinienne en France; depuis, elle occupe ce poste auprès de l'Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg.
Leïla Shahid est née dans une famille déjà très impliquée dans le mouvement national palestinien dès le début du siècle après la chute de l’empire ottoman et l’institution du mandat britannique sur la Palestine, censée préparer à l’indépendance. Sa mère Sirine Husseini Shahid est issue de deux grandes familles de Jérusalem les al-Husseini et les al-Alami; elle est la petite-fille de Faidi al-Alami qui fut maire de Jérusalem de 1906 à 1909, et député de Jérusalem au Parlement ottoman de 1914 à 1918, le père de celui-ci, Moussa al-Alami avait lui aussi été maire de la ville à la fin du XIXème siècle.
À l'époque où la Palestine était sous mandat britannique, les dirigeants du mouvement nationaliste palestinien étaient déportés par les Britanniques vers des camps militaires et leurs familles dans des pays sous mandat français. C'est ainsi que la mère de Leïla a été déportée au Liban où elle a rencontré son mari Munib Shahid, originaire de Saint-Jean-d’Acre en Palestine, qui effectuait alors ses études de médecine à l'Université Américaine de Beyrouth (A.U.B.) dont il deviendra par la suite un grand professeur de médecine. Il décède en 1975. Le couple a eu trois filles. En 1999, à l'âge de 80 ans, la mère de Leïla, Sirine Husseini Shahid écrit ses mémoires dans un livre d'abord en anglais, puis traduit en français, en hébreu et en arabe Souvenirs de Jérusalem, préfacé par Edward Said. Elle est décédée en 2009.

La Guerre des Six jours éclate le jour où Leïla passe son bac le 5 juin 1967. Elle n'a pas 18 ans. Bouleversée par la défaite inattendue des trois armées arabes - syrienne, égyptienne, jordanienne - face à la seule armée israélienne, Leïla réagit en s’impliquant dans l’action politique. La jeune fille commence par une formation militaire, mais s'aperçoit très vite qu'elle n'a pas la vocation. Elle décide alors de se consacrer à une action sociale et politique dans les camps palestiniens du Sud-Liban.
En 1968, Leïla Shahid entreprend des études de sociologie et d'anthropologie à l'A.U.B. (Université Américaine de Beyrouth), un des foyers historiques de la contestation politique palestinienne. Parallèlement, elle s’engage auprès de Yasser Arafat.
En 1974, venue à Paris pour y effectuer sa thèse en anthropologie sur les camps de réfugiés, elle rencontre Ezzedine Kalak futur représentant de l’OLP en France (qui sera assassiné en 1978) qui la pousse à le remplacer à la présidence de l'Union des étudiants palestiniens en France, en 1976. Évoluant dans un milieu d'intellectuels où se croisent des universitaires, des écrivains, des cinéastes de la Nouvelle Vague, les critiques des Cahiers du cinéma..., la jeune militante fait la connaissance de l'écrivain marocain Mohammed Berrada qu'elle épouse en 1978. Elle s'installe avec lui au Maroc pendant près de 10 ans où ils reçoivent fréquemment leur ami Jean Genet.
En septembre 1982, en compagnie de Jean Genet, Leïla Shahid part à Beyrouth. C'est alors qu'ont lieu les massacres des camps de réfugiés de Sabra et Chatila par les Phalanges libanaises, situés au sud de la ville. Arrivés sur place, ils découvrent une vision d'horreur qui inspirera à l'écrivain le texte Quatre heures à Chatila et Le captif amoureux dédié aux Palestiniens.
En 1989, Leïla Shahid est nommée représentante de l'OLP en Irlande, et en 1990 représentante de l'OLP aux Pays-Bas puis au Danemark. De 1994 à 2005, elle est déléguée de la Palestine en France.

Depuis novembre 2005, Leïla Shahid est déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union Européenne à Bruxelles. Outre ses interventions régulières sur les médias, et son action politique, elle a en automne 2008 initié la Saison artistique et culturelle Masarat/Palestine, en Communauté française Wallonie-Bruxelles, sous le haut patronage de la Ministre des Relations Internationales de la Communauté française avec le soutien de la Ministre de la Culture. Le comité palestinien pour l'organisation était placé sous la présidence du poète Mahmoud Darwish décédé en août 2008.
Elle a pu visiter pour la première fois les territoires palestiniens en 1994 après la signature des Accords d'Oslo en 1993.
Elle est l'une des trois promoteurs du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.
En mars 2009, Michèle Collery lui a consacré un film produit par la chaîne Arte et la TSR (Télévision Suisse Romande) : "Leïla Shahid, Palestine forever".

 

                          Militante

Leïla Khaled est née le 9 avril 1944 à Haïfa. Militante palestinienne du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Elle est actuellement membre du Conseil national palestinien.
Khaled s'est fait connaître en 1969 en devenant la première femme à détourner un avion et l'année suivante en en détournant un autre.
Elle a divorcé de son premier mari et s'est remariée. Elle vit aujourd'hui avec ses deux fils à Amman, Jordanie.
Leïla a quitté Haïfa en mai 1948, un peu avant la proclamation d'Israël. Elle part à Tyr.
À l'âge de 15 ans, Leïla intègre le Mouvement nationaliste arabe (MNA) de Georges Habache et y rejoint son frère.
Après avoir été pensionnaire chez les évangéliques américains à Saïda et avoir obtenu son bac en 1962, elle s'inscrit à l'Université américaine de Beyrouth. Manquant d'argent, elle arrête ses études et part enseigner au Koweït.
Fin 1968, le MNA devient le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Début 1969, elle quitte son poste d'enseignante pour suivre un entraînement militaire spécial dans une base du FPLP en Jordanie.



Le 29 août 1969, Leïla Khaled fait équipe avec le boxeur Salim Issaoui avec pour objectif de détourner le vol 840 d'un Boeing 707 de la TWA assurant la liaison LosAngeles/Tel-Aviv. Montés à Rome pendant une escale, ils prennent le contrôle de l'avion un peu après le décollage et le contraignent à se rendre à Damas. Ils passent symboliquement au-dessus de Haïfa (ville natale de Khaled mais aussi de Issaoui). À Damas, ils font évacuer les 116 personnes présentes à bord du Boeing et le font sauter.

Après avoir subi une opération de chirurgie esthétique qui lui modifie le visage, le 6 septembre 1970, Khaled, accompagnée d'un jeune américain d'origine nicaraguayenne et sympathisant de la cause palestinienne, Patrick Arguello, essaye de détourner le vol 219 d'El Al d'Amsterdam vers New York. Le groupe est en sous-nombre puisque deux autres hommes auraient dû être présents. Le détournement de Leïla Khaled fut un échec puisqu'elle sera maîtrisée et que Arguello se fera tuer. Le pilote détourne l'avion vers l'aéroport d'Heathrow à Londres où Leïla est livrée à la police locale.
Cette opération faisait partie d'une série de détournements presque simultanés effectués par le FPLP, connus le nom de Dawson's Field hijackings.
Le 1er octobre 1970, le gouvernement britannique la libère en échange de prisonniers. L'année suivante, le FPLP a abandonné la tactique du détournement, bien que d'autres mouvements continuent à détourner des avions, le plus célèbre ayant pour résultat le raid d'Entebbe de 1976.
Wadie Haddad se sépare d'elle. Elle continue néanmoins à militer pour le FPLP.
Leïla Khaled a indiqué dans les entrevues qu'elle a développé un penchant pour la Grande-Bretagne lors de son premier séjour en prison. Elle a également développé des relations amicales avec les deux policières affectées pour la garder et plus tard a correspondu avec elles. Khaled a continué à retourner en Grande-Bretagne pour discuter jusqu'en 2002, date à laquelle sa demande de visa fut refusée par l'ambassade britannique alors qu'elle souhaitait se rendre à une réunion à Belfast.
Elle est aujourd'hui membre du Conseil national palestinien (CNP) et de l'Union générale des femmes palestiniennes. On la voit souvent sur les chaînes arabes lors d'émissions.


         




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